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Marne. Fête de la Saint-Vincent à Bergères-sous-Montmirail : un moment de bonheur au milieu des difficultés

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Une belle fête qui a réjoui les participants...

Une belle fête qui a réjoui les participants… (©LPB)

À Bergères-sous-Montmirail, la Saint-Vincent a été fêtée dignement à l’église Sainte-Colombe en présence de l’évêque de Châlons-en-Champagne, Mgr François Touvet, du président de la Communauté de communes de la Brie champenoise, Étienne Dhuicq, de Danielle Bérat, conseillère départementale et maire de Vauchamps, et de Bernard Doucet, maire honoraire et président honoraire du Conseil général. Malheureusement, le soleil n’était pas présent et c’est sous un ciel gris que s’est déroulé le défilé folklorique de la Brioche et du vin nouveau depuis Moulin Henry jusqu’à l’église, attendu par beaucoup de vignerons, d’habitants et de personnes curieuses de vivre des moments riches du Patrimoine.

Avec l’Harmonie de la Corporation des Tonneliers

C’est l’Harmonie de la Corporation des Tonneliers d’Épernay qui a accueilli les participants et qui a ponctué la messe de morceaux choisis, accompagnée de la chorale.

En introduction à la messe, Catherine Champion a remercié Saint-Vincent pour le fruit du travail des vignerons, Mgr Touvet a dit sa joie d’être présent pour célébrer cette messe de Saint-Vincent, avec le pain et le vin présentés à l’autel, qu’il a bénis au cours de la messe. Il a été admis, il y a deux ans, dans les rangs de l’Archiconfrérie, et « devenu depuis ambassadeur des vins de champagne et bourguignon d’origine, c’est avec grand plaisir qu’il ne manque pas une occasion pour dire tout le bien et vanter toutes les qualités de ce vin du terroir champenois ».

Le bâton de Saint-Vincent

Les premières vignes de la région ont été plantées près d’un monastère Saint-Vincent où reposait le corps du saint, qui tout naturellement a été choisi comme saint patron et une statuette a été sculptée au bout d’un bâton rond, chaque village ayant son propre style. À Bergères, c’est la réplique de la statue du saint de l’église. Ce bâton est conservé par le bâtonnier qui le transmettra à son tour.

Roselyne Bruneaux, bâtonnière 2019, a passé le bâton à Ysoline Champion pour 2020. Toutes deux sont gardiennes des traditions et montrent toutes deux un attachement à la terre et à la vigne, qui le leur rend sous forme de belles grappes de raisin.

Des difficultés pour le monde viticole

La salle Hourtic a permis aux personnalités et participants de se retrouver pour écouter les discours et en particulier entendre dire qu’on parle de l’année 2019 comme d’une année exceptionnelle qui rejoindra probablement les années en 9, 1929 (millésime du millénaire), 1949 et 1959 (millésimes exceptionnels), 1969 (très grand millésime), 1979 et 1989 (excellents millésimes), 2009 (grand millésime), et ce, avec les conditions météorologiques (gel de printemps, épisode caniculaire, climat chaud et ensoleillé en août et septembre avec des nuits fraîches), ce qui a donné une maturité exceptionnelle. Mais les problèmes économiques sont bien présents : les expéditions (recul de 2 %) baisse constante depuis 2007 (338 millions), coûts de production en augmentation. « Prospectives pour 2020 guère optimistes : année de combat », dixit Vincent Perrin, président du CIVC (Comité interprofessionnel du vin de champagne), sans oublier le « dry january » et la psychose sur les produits phytosanitaires.

Pour commémorer la passation du bâton, la présidente de la confrérie, Catherine Champion a remis la médaille à Roselyne Bruneaux, bâtonnière 2019, qui a exercé le métier de podologue et travaille dans ses vignes, avec grand bonheur. Une autre femme succède au titre de bâtonnière 2020, c’est Ysoline Champion « qui n’envisageait pas d’autre métier que vigneronne. » C’est avec émotion que sa mère lui a décerné l’emblème de la confrérie.

On passait ensuite à la remise du Brevet de taille, obtenu dès la première année : voilà le résultat du travail de Marine Thimond, gagnée par la passion de la vigne après des vendanges successives chez Christophe Crochet, en parallèle d’études littéraires, de fréquentation de la fac de sport, de CDD chez Axon’ câble, mais surtout un CDD pour tous les travaux en verts de la vigne à nouveau chez Christophe Crochet : l’avenir est tracé !

Le « Champagne d’Honneur » permit de conclure cette matinée.

Emmanuel Assailly, artisan boulanger, présentait et faisait déguster une spécialité locale « le moelleux champenois » lancé en juin 2019, résultat entre autres de l’association de deux produits régionaux, le marc de champagne et le biscuit rose maison, fabriqué dans la pâtisserie. Le moelleux champenois a connu un vif succès accompagné de la boisson du cru !

Pour prolonger cette fête, un déjeuner salle Garlande au Gault-Soigny permettait aux participants de partager un moment festif et convivial.


Melun. De nouveaux investissements à la clinique Saint-Jean-l’Ermitage

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Le groupe Doctegestio est devenu l’actionnaire majoritaire de la clinique Saint-Jean-l’Ermitage

Le groupe Doctegestio est devenu l’actionnaire majoritaire de la clinique Saint-Jean-l’Ermitage (©©RSM77/V.R)

Après la clinique Saint-Brice, place à celle de Saint-Jean l’Ermitage. Doctocare, la filiale de santé du groupe Doctegestio annonce le déploiement d’un important plan d’investissement, dans plusieurs services de l’établissement de Melun. En 2018, groupe Saint-Jean-l’Ermitage avait bénéficié d’un plan de continuation de ses activités, après l’entrée de Doctegestio comme actionnaire majoritaire.

Qualité des soins

« L’objectif est de renforcer les différentes spécialités médicales de l’établissement et de maintenir un haut niveau de qualité des soins », indique-t-on chez Doctocare, la filiale santé du groupe Doctegestio. Depuis septembre dernier, le plan d’investissement a ciblé deux spécialités de la clinique : l’anesthésie et l’endoscopie (exploration interne grâce à un tube optique).

Début février, Doctocare a investi 219 000 € dans le service d’anesthésie de l’établissement, avec l’acquisition de 3 nouveaux respirateurs, moniteurs de surveillance pour la salle de réveil du bloc central. L’un des respirateurs répond à la hausse d’activité de la clinique et les deux autres remplacent du matériel qui arrivait en fin de vie.

Duodénoscopes pour l'endoscopie

Duodénoscopes pour l’endoscopie (©Doctocare)

De nouveaux praticiens interviendront sur ce matériel et Doctcare annonce par ailleurs l’ouverture de davantage de postes de réveil est aussi prévue. Fin 2019 le service d’endoscopie avait déjà fait l’achat de vingt-deux endoscopes, de deux écho-endoscopes, d’un duodénoscope, d’un échographe, de deux colonnes vidéo et d’un bistouri électrique pour une coupe précise et une coagulation rapide.

Coût total : quelque 765 000€ pour renouveler le parc, mais également à répondre aux besoins de l’endoscopie interventionnelle, qui disposent de nouveaux praticiens.
« L’ensemble de ces investissements sont synonymes d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins au sein de la Clinique Saint-Jean l’Ermitage », poursuit-on chez Doctocare.

Duodénoscopes pour l'endoscopie interventionnelle

Duodénoscopes pour l’endoscopie interventionnelle (©Doctocare)

30 spécialités

Selon les chiffres annoncés par le groupe, la clinique Saint-Jean l’Ermitage regroupe plus de 50 médecins et plus de 30 spécialités médicales et chirurgicales. Le plateau médical comporte 14 salles d’intervention et une salle de réveil de 24 places.

L’établissement possède 224 lits pour ses patients dont 144 en hospitalisation complète, d’un service ambulatoire de 65 places et de 15 places de chimiothérapies.

Au Breuil-en-Auge, une carcasse de voiture abandonnée sème la discorde

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La voiture blanche est stationnée devant l’église du Breuil-en-Auge depuis trois ans, à l’intérieur, les déchets s’amoncellent. Un camion bleu et une voiture noire, non assurés, sont statiques depuis quelques semaines, selon les riverains.

La voiture blanche est stationnée devant l’église du Breuil-en-Auge depuis trois ans, à l’intérieur, les déchets s’amoncellent. Un camion bleu et une voiture noire, non assurés, sont statiques depuis quelques semaines, selon les riverains. (©Le Pays d’Auge)

Devant la bucolique église du Breuil-en-Auge (Calvados) , un évident détail fait tache dans le paysage : la carcasse d’une voiture, abandonnée là par son propriétaire il y a deux ans.

Cet indésirable élément de décor met en rogne le voisinage. « Le propriétaire l’a d’abord installée sur le parking pour bricoler, témoigne Annie Gadrat, puis elle est restée là. »

Roues arrachées, pare-brise et phares brisés, flancs démolis… Ce qui ressemblait autrefois à une petite citadine n’a plus fière allure. « C’est devenu un dépotoir, les gens qui passent jettent leurs déchets dedans, souffle la riveraine. C’est dangereux, ça n’est pas écologique du tout, et puis ce n’est pas beau… Ce parking n’est pas une casse ! »

Son époux, Jean-Michel, renchérit :

Démonter une voiture sur un parking public, c’est une incivilité notoire… 

« Pourquoi rien n’est fait ? »

Excédés, les voisins de l’église ont alerté les autorités, à plusieurs reprises. Lettre après lettre, ils demeurent sans réponse. « Nous avons contacté le maire, puis le sous-préfet, le député, la gendarmerie et enfin la communauté de communes », liste Catherine Ingram.

Chou blanc à chaque fois. « On nous dit que ça va venir, que quelque chose va être fait, mais des réponses comme ça, on en a ras le bol ! C’est un village sympa, on ne comprend pas pourquoi rien n’est fait… » se questionne Jean-Michel Gadrat.

Une voiture en entraîne une autre

David Pottier, maire de la commune, assure avoir lui aussi « alerté la gendarmerie », dès que le problème lui a été signalé.

 J’ai été contacté quand la voiture a été démontée. Mais le problème, lorsqu’il s’agit d’une épave, c’est que les délais de procédure sont très longs. Il a d’abord fallu tenter de contacter le propriétaire, en vain… 

Les voisins, usés par la situation, s’inquiètent de l’ampleur du problème. Deux autres véhicules semblent être également stationnés de manière permanente sur le parking de l’église.

« Ils naviguaient, mais ne bougent plus depuis environ un mois. Si on ne fait rien, dans un an, ça devient invivable », estime Jean-Michel Gadrat.

« L’épave va disparaître »

« C’est devenu un vrai problème, reconnaît le maire. Ce sont des situations que l’on ne connaissait pas avant, mais qui sont de plus en plus courantes. Le souci, c’est qu’on ne peut pas empêcher les gens de mettre leur voiture sur le domaine public. »

David Pottier assure prendre les mesures nécessaires pour déplacer la première voiture :

J’ai relancé la gendarmerie, mais ça prend beaucoup de temps. On ne va jamais en finir alors je prends le relais.

Dans les prochains jours, le maire prendra un arrêté. « Ce sera un coût pour la commune, mais l’épave devrait disparaître d’ici quinze jours », promet-il.

Lire aussi : Le Breuil-en-Auge. David Pottier vise un quatrième mandat

SÉRIE. Les secrets des œuvres d’art de Rouen : la provenance et l'âge d'une sculpture retrouvés

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Le mystère autour des origines de cette "Vierge reliquaire portant l'enfant", œuvre des collections du Musée des beaux-arts de Rouen (Seine-Maritime), a été percé grâce à des prélèvements effectués sur la sculpture.

Le mystère autour des origines de cette « Vierge reliquaire portant l’enfant », œuvre des collections du Musée des beaux-arts de Rouen (Seine-Maritime), a été percé grâce à un prélèvement effectué sur la sculpture. (©FM/76actu)

Les œuvres ont leurs mystères que seules des techniques de pointe peuvent percer… Sixième volet de notre série d’articles sur les œuvres d’art de Rouen (Seine-Maritime) expliquées par la science. Une série organisée en prolongement à l’exposition intitulée « Sous la surface », présentée actuellement au Musée des beaux-arts de Rouen. Après l’histoire d’un portrait de Delacroix à l’ombre envahissante, voici celle d’une sculpture aux origines dans un premier temps inconnues. 

Prélèvement irréversible

L’œuvre est une une « Vierge reliquaire portant l’enfant », donnée par les amis des musées d’art de Rouen, et qui comporte d’importants éléments métalliques. Quand le Musée des beaux-arts de Rouen l’a intégrée dans ses collections, son origine géographique et sa datation étaient incertaines. Des prélèvements effectués sur la sculpture ont levé le mystère. Les commissaires de l’exposition expliquent le procédé utilisé : « Découvrir la constitution de la couche picturale nécessite de faire des prélèvements de très petite taille, de l’ordre du diamètre d’un cheveu. Cette opération est dite « destructive »puisqu’elle enlève de la matière de façon irréversible. »

L’échantillon a ensuite été scruté au microscope, les observations permettant « d’identifier les pigments et feuilles métalliques employés ». Il en est ressorti que la technique appliquée était « très caractéristique des pratiques d’atelier en vigueur dans le sud de l’Allemagne vers 1520 ». 

Le bustier présente un décor en relief exécuté selon la technique du « brocart appliqué », fréquemment utilisée dans les sculptures allemandes de la fin du Moyen Âge et du début du XVIe siècle. Le relief est constitué de carbonate de calcium, coloré par du minium, du jaune de plomb et de l’étain, le tout recouvert d’une feuille d’étain, dorée à la feuille d’or.

Détails du prélèvement mené.

Détails du prélèvement mené. (©FM/76actu)

Une exposition gratuite

Toutes les œuvres de l’exposition « Sous la surface » proviennent des collections permanentes des musées rouennais. Les tableaux et sculptures expliqués sont disséminés dans le parcours permanent du musée, dont l’accès est gratuit. Les découvertes scientifiques ont été réalisées lors des opérations de restauration des tableaux et sculptures, au cours desquelles des dossiers d’imagerie sont constitués (et conservés). Certaines de ces restaurations sont récentes, d’autres remontent aux années 1990. L’exposition « Sous la surface » est présentée jusqu’au 24 février, dans le cadre du huitième Temps des collections

Municipales 2020. Jérémy Dauphin présente sa liste pour Languédias

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La liste Poursuivons le chemin ! menée par Jérémy Dauphin à Languédias (Côtes d'Armor)

La liste Poursuivons le chemin ! menée par Jérémy Dauphin à Languédias (Côtes d’Armor) (©Le Petit Bleu des Côtes d’Armor)

Le maire de Languédias, près de Dinan (Côtes d’Armor), Jérémy Dauphin brigue un deuxième mandat.

Le nom de sa liste sonne comme une invitation  : « Poursuivons le chemin ! »

La liste Poursuivons le chemin !
Sur la photo, de gauche à droite, premier rang : Sandra Gérard, 27 ans, aide médico psychologue ; Yveline Legait, 56 ans, employée de banque ; Jérémy Dauphin, 36 ans, chef d’entreprise ; Marina Derouillac, 35 ans, technicocommerciale ; Graziella Werner, 54 ans, aide soignante ; Romane Faramin, 24 ans, assistante juridique ; Sarah Coquin, 33 ans, entrepreneuse en permaculture ; Christian Gicquel, 64 ans, retraité. Deuxième rang : Nicolas Auffray, 32 ans, aide soignant ; Lydie Renault-Girard, 50 ans, Préparatrice en pharmacie hospitalière ; Jean-Yves Nedellec, 64 ans, retraité ; Enrico Farinela, 50 ans, artisan conserveur ; Christophe Peruchi-Chabbert, 52 ans, accessoiriste et musicien ; Hélène Daniel, 35 ans, assureur ; Samuel Constant, 34 ans, professeur des écoles.

Lire aussi : Jérémy Dauphin, un maire de terre

Neuf nouveaux

Il a constitué autour de lui une liste à parité, comprenant six anciens élus et donc neuf nouveaux venus.

Une liste qui se veut humaniste et écologique :

« Nous articulons notre campagne autour de quatre grands thèmes : la culture et le patrimoine, avec sa préservation, son amélioration et sa connaissance ; la nature et cadre de vie ; le bien vivre ensemble ; et le rayonnement communal, en développement l’attractivité économique de la commune. Nous allons continuer certains projets mais avons aussi des idées nouvelles avec de nouvelles personnes. Nous allons désormais à la rencontre de la population pour présenter notre programme et recueillir des idées. »

Une réunion publique est programmée le vendredi 28 février 2020 à 20 h à la salle des fêtes.

Top 14. Privés de nombreux internationaux, Toulouse reçoit Montpellier dans le derby de l'Occitanie

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Cheslin Kolbe devrait retrouver sa place.

Cheslin Kolbe devrait retrouver sa place. (©Icon Sport)

Le tournoi des Six Nations a toujours une grosse influence sur le Top 14. Toulouse est amputé de cinq internationaux, et Montpellier a placé quatre joueurs en équipe de France. Sans parler de rencontres d’équipes B, tant il y aura de talents sur le terrain, c’est un match un peu spécial pour les deux équipes.

Deux rivaux pour les phases finales

Une période internationale qui tombe d’autant plus mal pour les deux clubs, qu’ils sont au pied des places qualificatives pour les phases finales. Toulouse est actuellement 8e, avec 35 points; Montpellier 7e avec 36 points. Ce match aura donc une importance particulière, le vainqueur rejoindrait sûrement les six premières places, si prisées.

Pénurie de demi-de-mêlée

Outre l’absence des internationaux, Ugo Mola doit manœuvrer avec un demi-de-mêlée en moins. Nicolas Bézy est sorti sur commotion face au Métro-Racing, et sera absent pendant trois semaines. De quoi poursuivre le rêve éveillé pour Pierre Pagès, formé au club, et revenu après un long passage en Fédérale 1, du côté de Blagnac.

Lire aussi : Stade Toulousain. Bézy absent 3 semaines, Aldegheri déjà de retour à l’entraînement !

Holmes de retour de suspension

Si la situation se complique à la mêlée, le poste d’ouvreur devrait se régler automatiquement. Zack Holmes, de retour de suspension va retrouver sa place. De quoi laisser le champion du monde sud-africain, Cheslin Kolbe, retrouver une place plus habituelle, bien qu’il ait montré qu’il peut jouer partout la semaine dernière.

Toulouse-Montpellier. Dimanche 23 février à 16h50 à Ernest Wallon. Places disponibles à partir de 18 €.

VIDEO. Stress, joie, délivrance... Revivez la fin de Galles-France avec les remplaçants français

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Revivez les deux dernières minutes de Galles-France depuis le banc des remplaçants du XV de France.

Revivez les deux dernières minutes de Galles-France depuis le banc des remplaçants du XV de France. (©Capture écran FFR)

Comme si vous y étiez. Depuis le banc français, en compagnie des remplaçants du XV de France (les Dupont, Le Roux, Haouas, Ntamack, Thomas, Marchand, Cros et Baille) ainsi qu’une partie du staff tricolore, revivez les deux dernières minutes intenses de Galles-France dans un Principality Stadium en transe.

Lire aussi : VIDEO – Les joueurs du XV de France ont mis le feu dans les vestiaires après le succès au pays de Galles

Du stress à la délivrance

Comme les joueurs français, vous repasserez par tous les états. Notamment le stress après cette percée plein champs du centre gallois Nick Tompkins et la joie après la pénalité glanée dans ses 22m par le talonneur Camille Chat. Sans oublier la délivrance après le coup de sifflet final de l’arbitre Matthew Carley. C’est magique, et ça fait tellement de bien de savourer ces moments-là ! 

Lire aussi : Les notes de Galles-France (23-27). Ntamack royal, Thomas seule déception

Les Gallois, eux, vexés, n’avaient pas d’autres moyens que de provoquer Baptiste Serin et les Bleus après la fin du match. Avec force et caractère, les Français les ont regardés droit dans les yeux. Et savouré en suivant leur magnifique victoire (23-27).

Saint-Nazaire : depuis plus de 3 ans, il ne paie plus le loyer de son studio qu'il juge insalubre

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Philippe Nerome montre la moisissure qui imprègne les murs du logement

Philippe Nerome montre la moisissure qui imprègne les murs du logement (©L’Echo de la Presqu’île)

11 214,78 € : au 7 janvier 2020, c’est la somme que réclament les huissiers à Philippe Nerome, un habitant de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Conséquence de plusieurs années de loyers impayés pour le studio qu’il occupe – illégalement – à Saint-Marc-sur-Mer. Et d’un jugement perdu face à ses propriétaires l’année dernière. S’il en est arrivé à cette extrémité, c’est que le Guadeloupéen estime son logement insalubre.

Quand il est arrivé dans la région, il y a 7 ans, pour trouver du travail, le néo-Nazairien a déniché ce petit appartement meublé en mars 2013 à l’entrée de la station balnéaire. Au début, rien ne clochait selon le locataire.

Mais au bout de trois ans, j’ai commencé à avoir des remontées d’eau devant la baie vitrée et dans la salle de bain. Et au bout de quatre, des traces de moisissures sont apparues sur les murs ».

« Il faudrait un drainage de l’immeuble »

Philippe Nerome signale le problème à ses propriétaires. Le ballon d’eau chaude est changé, le volet roulant de la baie vitrée motorisé. Les propriétaires achètent de la peinture pour que leur locataire repeigne les murs. Mais les problèmes d’humidité et d’évacuation des eaux persistent. L’occupant des lieux insiste auprès de ses bailleurs. L’agent de maintenance dans le bâtiment est formel.

Il y a un problème de drainage sur l’ensemble de l’immeuble. Mais ce sont majoritairement des étudiants qui habitent ici et qui repartent vite. Personne ne dit rien ».

En 2016, Philippe Nerome va prendre une décision qu’il regrettera par la suite. Ne plus payer ses loyers.

Je voulais que la Caf vienne mettre son nez dans l’affaire ».

Logiquement, les propriétaires ripostent, le mettent en demeure, le relancent.

Le tribunal saisi

Faute de réponse, ils saisissent le conciliateur de justice en février 2017. Qui fait également chou blanc. Le 29 novembre de la même année, ils lui demandent de quitter l’appartement en début d’année 2018. Avant de l’assigner en justice en avril.

Jouant son va-tout, le locataire toque à la porte de la mairie pour tenter d’obtenir une procédure d’insalubrité. Un contrôle est effectué par le service Domaine public de la Ville en décembre. Un courrier est envoyé aux propriétaires et au syndic de copropriété pour rechercher les causes d’humidité et mettre en sécurité l’installation électrique.

Lire aussi : Immobilier : faut-il acheter un logement à Saint-Nazaire ?

Dépêchée sur les lieux, l’entreprise d’électricité trouve porte close. Un diagnostic relatif aux causes de l’humidité est bien effectué en mars 2019. Il recommande d’effectuer quelques travaux d’étanchéité.

Finalement condamné à payer sa dette et à quitter le logement par le jugement du tribunal d’instance en août 2019, Philippe Nerome estime avoir mal été aiguillé au départ.

Dès 2015, j’avais signalé le problème à mon assistance sociale qui ne l’avait pas pris en compte ».

Il en veut aussi à son avocat et à la Ville qu’il juge coupable de ne pas avoir levé le petit doigt.

Pas d’insalubrité selon la Ville

Ce que conteste Christophe Cotta, adjoint en charge de la propreté et du domaine public.

M. Nérome s’est présenté devant nous à la fin de l’année 2018 alors qu’il ne payait plus ses loyers depuis plus de deux ans. Il ne s’est pas présenté à la conciliation. Sur ce dossier, on est purement sur un litige propriétaire/locataire ».

Éric Vachey, responsable du service domaine public, renchérit :

Il y a eu une visite qui a fait l’objet de remarques au propriétaire. Pour notre part, dans ce cas précis, l’agent assermenté a décidé qu’il n’y avait pas lieu de mener une procédure d’insalubrité »

Il peut être expulsé

Le locataire est prêt à payer les loyers de retard, mais pas les 11 000 et quelques euros dus qui ne correspondent pas selon lui.

Je n’ai rien fait pour mériter ça ».

Philippe Nerome s’attend désormais à ses retenues sur salaire. Il peut être expulsé à n’importe quel moment.

Lire aussi : La Ville de Saint-Nazaire va acquérir une villa classée et son parc à Saint-Marc-sur-Mer


Faits divers. Alcoolisé, il prend le volant à La Ferté-Macé sous le nez des gendarmes

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L'affaire a été jugée à Argentan.

L’affaire a été jugée à Argentan (Photo d’illustration)

Lundi 17 février 2020. Le 1er octobre 2019, les gendarmes de La Ferté-Macé contrôlent le conducteur d’une voiturette. Pour le soumettre à l’éthylomètre, ils le conduisent dans leurs locaux et stationnent la voiturette devant la gendarmerie. Ils voient alors, le passager qui semblait alcoolisé, se mettre au volant et quitter les lieux en direction du plan d’eau.

Lire aussi : Tribunal. Une habitante de La Ferté-Macé poursuivie pour non-représentation d’enfant

2,08 g par litre de sang

Ils rattrapent l’intéressé, un homme de 38 ans actuellement incarcéré pour une autre cause.

Lire aussi : Faits divers. Deux contrôles positifs à l’alcool à Domfront en Poiraie

Il va s’avérer que ce dernier présente une alcoolémie de 1,04 mg par litre d’air expiré (2,08 g par litre de sang). Lundi dernier, l’intéressé comparaît par le biais de la visioconférence. Il s’est expliqué :

« C’était ma voiturette, je ne voulais pas qu’elle se trouve devant la gendarmerie, pour ne pas que les gens croient que j’y étais ».

Le mis en cause a été condamné à 6 mois d’emprisonnement dont 3 mois assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant 2 ans avec des obligations de soins, de travail ou de formation. Il lui est également interdit de conduire tout véhicule terrestre à moteur pendant un an.

Lire aussi : Municipales à La Ferté-Macé : « Où sont passés les 5 M € perçus par Flers Agglo ? »

 

 

Automobile. Une nouvelle vidéo du rallye de la Côte Fleurie 2020

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Pascal Martin : « nous devons faire nos preuves »

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Pascal Martin.

Pascal Martin. (©DR)

Dimanche 23 février 2020. Pascal Martin, dans un communiqué, développe où en est la campagne, à un mois de l’échéance, environ.

« Où en êtes-vous concernant votre liste ? »

« Je constate qu’il est difficile de constituer une liste de 23 personnes, incluant la parité. Nous prenons notre temps car nous souhaitons représenter toute la diversité de la population gorronnaise ».

Lire aussi : Municipales 2020. Le maire de Gorron, Jean-Marc Allain, a présenté sa liste à la population

Réunion publique

« Je souhaite aussi que cette nouvelle équipe soit motivée pour se mettre rapidement au service de la population, tout en s’appuyant sur un personnel municipal compétent. Je serai particulièrement fier de présenter cette liste aux Gorronnais lors de notre prochaine réunion publique du mardi 3 mars, salle Jeanne-d’Arc, à 18 h 30 ».

« Où en êtes-vous concernant le programme co-construit ? »

« Nous sommes toujours sur le terrain, à la rencontre des Gorronnais. Nous recevons souvent un bon accueil. Les habitants semblent contents de pouvoir s’exprimer, de donner leur vision des choses et leurs idées. Nous en tenons compte dans le programme que nous continuons de construire. Nous avons conscience que l’attente est forte, et que nous devons faire nos preuves. En tant que challengers, nous devons nous faire connaître, acquérir la confiance des concitoyens, montrer que nos seules ambitions sont le bien-être de tous les habitants et la prospérité de Gorron ».

Lire aussi : Commerce. Suzanne a ouvert la librairie Page 2 à Gorron, en francais et anglais

« Quelles en sont les grandes lignes ? »

« La population de Gorron comprend beaucoup de retraités et des personnes en situation de handicap qui se sentent souvent délaissées et isolées. Notre projet doit en tenir compte en priorité. Nous devons aussi nous préoccuper de l’avenir que représentent les familles et surtout les enfants. Malheureusement, les gens qui travaillent à Gorron n’y vivent pas. Il faut donc rendre Gorron plus attractive et redynamiser le centre-ville pour que ces familles aient envie de s’y installer. Nous devons aussi penser à la communauté britannique et faciliter son intégration. Tous ces nouveaux habitants seront les garants d’un nouveau développement économique ».

« Seriez-vous favorable à un grand débat ? »

Lire aussi : Performance. Gorron Cinéma réalise sa meilleure année depuis 2015

« Oui. Je pense que les Gorronnais souhaitent plus d’informations sur les programmes des candidats et que les polémiques soient mises de côté. Je propose donc qu’un débat entre M. Allain et moi, animé par un professionnel soit organisé. Je sais que les Gorronnais tiennent à ce temps fort de la campagne électorale et le réclament. Je suis à la disposition de M. Allain pour fixer les modalités et la date de ce débat d’ici au 15 mars ».

Lecture. "La trilogie du Bronx" BD de Will Eisner, notre coup de coeur de la semaine

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Sélection lecture

Sélection lecture (©shutterstock – DR)

La BD « La trilogie du Bronx » de Will Eisner est publiée aux éditions Delcourt. Voici le bref résumé de cet ouvrage :

Sur Dropsie avenue se trouve un immeuble autour duquel Will Eisner dresse une série de portraits d’hommes tous portés par le rêve américain. Seul compte cet ascenseur social, dont chacun, ou presque, rêve pour s’élever au-dessus de sa condition. Une ambition dévoilant le côté le plus sombre de l’être humain qui dès lors n’hésite pas à manipuler, abuser ou voler…

Une oeuvre sociologique

« La trilogie du Bronx » réunit sous cette thématique trois ouvrages, “Un pacte avec Dieu”, “Jacob le cafard” et “Dropsie avenue” de celui qui s’inscrit comme l’un des maîtres du neuvième art.

Créateur du célèbre Spirit, Will Eisner est avant tout un auteur qui nous livre une véritable œuvre sociologique sur une ville qu’il aime et dont il a su retranscrire l’âme avec finesse et détails.

Lire aussi : Lecture. Montpellier : Les Juifs des Terres d’Oc décryptés par Michaël Iancu

Le roman graphique

Fils d’immigrés juifs autrichiens et roumains, après avoir mené une enfance pauvre à Brooklyn, Will Eisner publie ses premiers dessins à l’âge de seize ans. Avec “Un pacte avec Dieu”, il invente le roman graphique influençant toutes les futures générations d’auteurs.

Une intégrale exceptionnelle qui vient compléter celle de « New York » et qui s’imposera comme l’une des pièces maîtresses de votre bédéthèque.

"La trilogie du Bronx" de Will Eisner publié aux éditions Delcourt

« La trilogie du Bronx » de Will Eisner publié aux éditions Delcourt (©Delcourt)

Figure majeure du XXe siècle

Will Eisner est un auteur de bande dessinée américain né le 6 mars 1917 dans le borough new-yorkais de Brooklyn et mort le 3 janvier 2005 à Lauderdale Lakes (Floride) à 87 ans, des suites d’un quadruple pontage coronarien.

Créateur du Spirit ainsi que du concept de « roman graphique » et de ses premières applications aux États-Unis, théoricien et directeur éditorial, c’est une figure majeure de la bande dessinée du XXe siècle et l’un de ses plus grands auteurs.

> Pratique : La trilogie du Bronx – éditions Delcourt de Will Eisner  212 pages  – prix 39 €

Will Eisner

Will Eisner (©DR)

Municipales 2020 à Sainte-Croix-sur-Mer. Le maire et ses adjoints se portent candidats

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Le maire, René Gerlet, entouré de ses deux adjoints, Michel Richard et Eric Lecheminant.

Le maire, René Gerlet, entouré de ses deux adjoints, Michel Richard et Eric Lecheminant. (©La Renaissance le Bessin)

Samedi 15 février, le maire, René Gerlet, a annoncé sa candidature et celles de ses deux adjoints, Michel Richard et Eric Lecheminant « pour la reconduction de nos mandats respectifs » à la mairie de Sainte-Croix-sur-Mer (Calvados).

Élu maire en 2008, René Gerlet, 73 ans, brigue un 3e mandat. L’association de ses deux adjoints à cette présentation met en valeur « une équipe qui a bien fonctionné ». La liste entière sera bientôt présentée et comprendra des conseillers sortants et des personnalités nouvelles. À l’appui de sa candidature, René Gerlet met en avant le bilan de la mandature qui s’achève. « Beaucoup de choses ont été faites en 6 ans », comme l’aménagement du Clos Saint-Marin, la voirie, le chemin de randonnée et le début de l’effacement des réseaux. Mais le maire reconnaît que « beaucoup reste à faire avec un effort à porter sur le patrimoine, l’église et la salle commune. L’ambiance est également un élément important dans un village de 260 habitants où il fait bon vivre ».

Les trois candidats

De gauche à droite : Michel Richard, 1er adjoint, 71 ans, retraité de la fonction publique, René Gerlet, maire sortant et tête de la future liste, 73 ans, retraité de la fonction publique, Éric Lecheminant, 2e adjoint, 56 ans, surveillant en radiologie.

Jura. Cirque : le jonglage allié aux arts numériques dans "Les sphères curieuses"à Fraisans

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Antoine Clée fait appel à des technologies récentes.

Antoine Clée fait appel à des technologies récentes. (©Raphaël Caputo.)

Les sphères curieuses est la création 2019 de la compagnie Le cirque inachevé.

Dans Les sphères curieuses, le circassien Antoine Clée

« allie le jonglage aux arts numériques. Il dessine sur des toiles grâce aux mouvements des balles. Fait voler cinq drones en même temps ».

Faisant appel à des technologies récentes ou en cours de développement, « l’émergence de ce spectacle est sous-tendue par la question du lien entre les avancées scientifiques et l’artiste de cirque. Ou comment la relation humain/machine et son pendant monde physique/monde numérique peut permettre de mettre au jour des jongleries augmentées. Capteurs de mouvement, infrarouges, développement informatique et électronique, la réponse se joue en cinq tableaux circassiens entremêlés. »

Mardi 25 février à 20 h 30, à l’espace culturel des Forges de Fraisans. Tarifs : 15 € normal, 12 € réduit, 10 € cartes jeunes, 5 € enfants.

Santé : directives anticipées pour être le seul acteur de sa propre fin de vie

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Pensez à donner vos directives anticipées, c'est important

Pensez à donner vos directives anticipées, c’est important (© J.B.)

Après avoir saisi la Haute autorité de santé (HAS), Agnès Buzyn, alors ministre des Solidarités et de la Santé, a précisé dans un communiqué, qu’elle permettra, d’ici quatre mois, la dispensation en ville du midazolam injectable, aux médecins qui prennent en charge des patients en fin de vie à leur domicile.

Directives anticipées, pensez-y

Nicole Tavernier, coordinatrice de l’Association aiglonne d’accompagnement et de soins palliatifs (AAASP), se dit plutôt favorable.

à condition que cela soit vu en équipe (médecin, famille et patient). C’est un bien à condition que cela soit bien surveillé, bien encadré ».

Nicole précise qu’il est possible pour le patient

de donner ses directives anticipées pour sa fin de vie. À partir de cela, on sait ce que le patient désire ».

Soins palliatifs et fin de vie, Nicole connaît puisqu’elle rend régulièrement visite aux patients non seulement à l’hôpital mais aussi à domicile.

Il ne faut pas faire l’amalgame, les soins palliatifs ne signifient pas forcément fin de vie immédiate. Je préfère parler de quelqu’un en souffrance, mais pas en fin de vie ».

Moins de souffrance

C’est un bien pour le patient qui le désire, bien entendu. C’est également positif pour la famille qui verra son proche ne plus souffrir »

Autre point positif, selon Marc Bugey, de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) de l’Orne, « c’est le médecin traitant qui est, en général, proche de son patient, qui administrera la sédation avec le produit adapté ». Concernant la décision

C’est le malade et lui seul qui décide et sa personne de confiance s’il n’est plus conscient au travers de ses directives anticipées, s’il les a rédigées ».

Décider… c’est si difficile

Il est toujours difficile de prendre la décision. « On n’a pas envie qu’ils s’en aillent, mais en même temps on ne veut pas les voir souffrir » commente Nicole.

Si on introduit ce genre de médicament, c’est un plus. Il faut une concertation de l’équipe et de la famille ».

« C’est avant tout le patient qui devrait être le seul acteur de sa propre fin de vie » explique Marc.

Dans le cas où le patient ne serait pas conscient et en l’absence de directives anticipées, « ce sera le médecin traitant, en accord avec la famille qui appliquera le protocole de sédation » détaille Marc. Le problème, en France « il n’y a pas de hiérarchie entre parents (conjoint, enfants, parents, frères ou sœurs). Qui décide en cas de désaccord ? » interroge le membre de l’ADMD.

Choisir sa propre fin de vie

Les gens sont de plus en plus aidés pour la douleur,

On a fait un grand pas par rapport à la douleur maintenant. Il faut en profiter sans en abuser »

Nicole Tavernier, poursuit « si on introduit ce genre de médicament, c’est un plus. Il faut une concertation entre l’équipe soignante et la famille ». Nicole souhaiterait également que « plus de bénévoles viennent rejoindre l’association ».

L’ADMD milite pour que « chaque Français puisse choisir les conditions de sa propre fin de vie. Conformément à ses conceptions personnelles de dignité et de liberté ».

La HAS rappelle que la mise en place d’une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès doit reposer sur une décision collégiale, quel que soit le lieu de prise en charge.

Des soins mieux adaptés

L’ex-ministre indique que le futur plan aura l’ambition que chaque Français en fin de vie reçoive les soins les plus adaptés à sa situation clinique, à son lieu de vie, préservant sa dignité et sa volonté et reconnaissant le rôle et les besoins des proches, des aidants et des soignants.

Le nouveau plan d’accompagnement de la fin de vie et des soins palliatifs devrait, dans les prochains mois, permettre de soulager les millions de personnes (proches, aidants, professionnels de santé) qui sont confrontées à la fin d’une vie. Il existe encore de nombreuses situations où les soins palliatifs ne sont pas ou trop tardivement mis en œuvre…


Stell Rando donne quatre grands rendez-vous aux cyclistes et VTTistes de la Somme en 2020

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Jacky Etienne, Didier Philippe, François Flandre, Harold Decaix et Maurice Taillefer, président régional de la FFCT, peuvent avoir le sourire car STell Rando se porte au mieux

Jacky Etienne, Didier Philippe, François Flandre, Harold Decaix et Maurice Taillefer, président régional de la FFCT, peuvent avoir le sourire car Stell Rando, club cycliste et VTTiste de l’Etoile dans la Somme se porte très bien (©Le Journal d’Abbeville)

De 5 à 17 adhérents. François Flandre, président de Stell Rando, club de l’Etoile (près de Flixecourt – Somme)  appartenant à la Fédération française de cyclo tourisme et les membres du club de cyclo tourisme peuvent avoir le sourire : tous les feux sont au vert pour que la saison 2020 soit resplendissante : le nombre des adhérents est en forte hausse et leur volonté de faire aboutir les grands rendez-vous est visible.

17 adhérents et 3 sympathisants

Lors de l’assemblée générale du Stell Rando, qui s’est déroulée le samedi 22 février, François Flandre, président, a fait le point sur le nombre d’adhérents qui passe de 5 à 17 cyclistes et VTTistes, avec une femme dans les rangs. Et ce nombre ne comprend pas les 3 sympathisants qui ont rejoint le groupe.

Autour du président, François Flandre, le bureau se compose toujours de Didier Philippe, vice-président, Harold Decaix, trésorier et Gérard Mangot, secrétaire.

Maurice Taillefer, président régional de la Fédération française de cyclo tourisme (FFCT), et Jacky Etienne, président départemental de la FFCT, présent à cette assemblée, ont pu prendre conscience de la vitalité du club qui donne quatre grands rendez-vous cette année.

Rendez-vous

  • 14 juin. Stell Rando participera à la journée nationale du vélo, et ce sera le 14 juin.
  • 21 juin. Le 21 juin, la grande rando de l’été emmènera les cyclistes sur deux parcours au choix (65 ou 90 km), les Vttistes sur 25 ou 55 km et les marcheurs sur 12 km.
  • 14 juillet. Le 14 juillet, grande journée découverte de l’activité avec un parcours familial, avant une traditionnelle clôture le 5 décembre.
  • 5 décembre. À l’occasion du Téléthon, le 5 décembre, le club propose un circuit VTT et un circuit route.

Seine-et-Marne. Le Meldois Julien Zinmeister sacré champion du monde de nage en eau froide

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Julien Zinmeister dans ses oeuvres lors de la nage en eau libre. © JZ

Julien Zinmeister dans ses oeuvres lors de la nage en eau libre. © JZ (©La Marne)

Au début du mois de février, en Slovénie, Julien Zinmeister maître-nageur meldois de 22 ans, est devenu triple champion du monde de nage en eau froide sur 200 m, 450 m et 1 000 m. Une performance remarquable, dans une discipline encore peu connue dans l’hexagone, mais qui pourrait rapidement attirer de nouveaux adeptes.

Julien, en quoi consiste votre sport ?

Julien Zinmeister : Les distances vont de 25 mètres à 1 000 mètres, dans une eau entre 0 et 10 degrés. Les organisateurs essaient de faire disputer les compétitions entre 4 et 5,5 degrés, elle était à ce niveau en Slovénie lors des mondiaux. Cela arrive que l’on nage dans des bassins éphémères installés dans des points d’eau, ou alors en eau libre.

Comment est-ce qu’on en vient à pratiquer la nage dans une eau à 4 degrés ?

À la base, je suis nageur en eau libre sur des distances entre 5 et 25 kilomètres. La plupart du temps, on nage en mer, dans une eau à 16-17 degrés, ce qui est déjà très frais. Lorsqu’ils ont organisé les premiers championnats de France en eau froide en 2019, je me suis laissé tenter par l’aventure. Je me disais « si tu peux tenir 1 000 m à 4 degrés, alors 25 kilomètres à 17, ça se fera tout seul ».

« Je mets des glaçons dans mon bain pour me préparer »

Et vous n’êtes pas attiré par la nage en bassin classique ?

Si, comme tous les nageurs je viens de la natation en bassin, mais je n’arrive pas à accrocher. J’en fais forcément, à l’entraînement et quelques fois en compétition, mais bon ce n’est pas mon plaisir. D’autant plus que je ne suis pas toujours très affûté pour faire mes meilleurs chronos.

Comment est-ce qu’on se prépare à la natation en eau froide ?

Je n’ai pas vraiment de rituel de préparation, ni de programme. (Il hésite) En fait la plupart du temps, je me mets dans ma baignoire et je fais couler l’eau la plus froide possible, et après j’ajoute beaucoup de glaçons pour faire descendre la température. Je sais, ça donne une situation plutôt cocasse (rires). Le problème c’est que même comme ça, la température ne descend pas en dessous de 10 degrés.

Je fais également appel à la cryothérapie de temps en temps, j’essaie de tenir 3 minutes à -180 degrés. Je me rends aussi régulièrement au lac de Jablines l’hiver pour nager, l’eau est à 3 ou 4 degrés.

Et tout cela vous mène au titre de champion du monde…

(Rires) Oui, c’était ma première compétition à l’étranger. J’y suis allé seul, une semaine. Il y avait d’autres Français, mais j’étais le seul issu d’Île de France. Il y avait une petite appréhension quand même, c’est vrai, mais au final, ça s’est plutôt bien passé.

Psychologiquement, j’étais prêt. Dans notre sport, la performance se joue à 70 % au mental. C’est ce qui a fait la différence. Je repars avec 3 titres, 4 médailles et un record de France.

« Il y a des discussions pour que ce soit intégré aux JO d’hiver »

Comment est-ce que l’on fête trois titres de champion du monde lorsqu’on est seul en Slovénie ?

La vérité c’est que je ne les ai pas vraiment fêtés. En Slovénie je n’ai rien fait, et lorsque je suis rentré, je suis parti directement en stage avec mon club de Meaux pour préparer les championnats de France qui arrivent (fin février, ndlr). Avec deux entraînements par jour, plus une séance de renforcement musculaire, je ne pouvais pas me permettre de faire des folies (rires). Là, je suis enfin de retour à Meaux, je vais voir ma famille et mes amis. Eux, ils m’attendent pour fêter ça.

En France, on a l’habitude des champions de natation en bassin, comment se développe la natation en eau froide ?

C’est en pleine expansion en France ! On est encore en retard par rapport à l’étranger, il y a des pays très développés dans ce domaine, notamment les pays scandinaves, mais on progresse. Il y a même des discussions pour que ce soit intégré aux JO d’hiver de Pékin 2022, mais je ne sais pas trop où ça en est aujourd’hui.

Vous avez parlé des championnats de France, quels sont vos objectifs ?

Ça va être très dur, notamment sur le 1 000 mètres, où l’un de mes concurrents est double champion du monde du 25 kilomètres en eau libre. Peut-être que l’habitude des températures va jouer en ma faveur (rires). Après, oui, l’objectif au fond, c’est le titre. Je vais m’aligner sur les mêmes distances que mes sacres mondiaux (200 m, 450 m, 1 000 m) et on verra comment ça se passe.

Eure-et-Loir : des pompiers au chevet de l'Australie

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Depuis début février, deux pompiers de Dreux et sept des Yvelines sont en Australie.

Depuis début février, deux pompiers de Dreux et sept des Yvelines sont en Australie. (©DR)

« J’aurai pu prendre mes congés, je serai parti avec eux » lance Harold Lorin, sapeurs-pompiers à Nogent-le-Rotrou.

Auparavant au centre de secours de Dreux, il a côtoyé Marcel Beautier et Cyril Chalmey, qui sans réfléchir, ont décidé d’aller au chevet de l’Australie, pays frappé par un énorme incendie.

Lire aussi : Les jeunes pompiers de Nogent-le-Rotrou en forme

Sous le signe de la solidarité

Fier de ses camarades – qui se sont envolés avec sept collègues des Yvelines – Harold a décidé de les soutenir comme il le peut, à 15 000 km de leur aventure placée sous le signe de la solidarité. Et raconter leur périple.

Le Nogentais explique :

Ils ont pu, de loin, assister au drame qui touchait ce pays sur les réseaux sociaux.

Assistance aux animaux, déblayage

Touchés pas la population et la faune qui souffraient, ces deux amis du Groupe de Recherche et d’Intervention en Milieu Périlleux (Grimp), « ont pris leur sac à dos, leur tente et des rations de combat et sont partis sur leurs congés ».

Arrivés à Sidney, le groupe a ensuite bougé vers Canberra et plein d’autres secteurs en proie aux flammes. Avec des compétences en feux de forêt et incendie, « ils apportent toute leur compétence, toute leur expérience ».

L’ampleur du travail est immense : protection d’habitations, assistance aux animaux, élagage, débroussaillage, déblayage, récupération d’animaux en perdition et danger, achat de nourriture pour les koalas, les kangourous… Ils aident aussi les associations sur place.

L’incendie contrôlé, les pluies diluviennes se sont ensuite abattues sur l’Australie. Donnant encore de nombreuses tâches à réaliser à ce groupe. Dernièrement, « on travaille pour créer un sanctuaire pour protéger les wonbats (des mammifères marsupiaux) malades et mourants » explique l’un d’eux sur leur page Facebook Save Australia – Fr.

Une cagnotte Leetchi

Des petits gestes qui donnent de grands sourires aux habitants, qui leur rendent bien « en leur offrant de la nourriture ».

Dans le même temps, les Français ont « ouvert une cagnotte Leetchi pour acheter à manger aux animaux, du matériel qui restera en Australie lors de leur retour dans l’Hexagone. Toute la somme est dédiée à l’Australie » note Harold qui ajoute, « un youtubeur pompier les a rejoints.

Il s’appelle Vincent Guyard. Sur son compte Facebook Vincent FireLife – Méthode Guyard, il les suit ».

Même loin, Harold Lorin les aide « à ma façon. Ce sont des exemples et mettent en avant les qualités d’un pompier dont l’altruisme ».

 

Pratique : Pour faire un don : www.leetchi.com/c/save-australie-fr

Incendie dans la menuiserie Bellême Bois, à Saint-Martin-du-Vieux-Bellême

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L'incendie a détruit une partie du bâtiment de stockage.

L’incendie a détruit une partie du bâtiment de stockage. (©Le Perche)

Branle-bas de combat pour les hommes du feu du Perche, ce dimanche 23 février 2020.

Un incendie s’est déclaré tôt ce matin dans un bâtiment de 200 mètres carrés de la menuiserie Bellême Bois, à Saint-Martin-du-Vieux-Bellême (Orne), près de Bellême.

Lire aussi : Le bois du Perche fait naviguer L’Hermione

Ces locaux sont utilisés pour le stockage de bois compact destiné à la fabrication d’escaliers.

Un important dispositif, composé de 25 sapeurs-pompiers venant de Bellême, Mauves-sur-Huisne, Mortagne-au-Perche, et Alençon avec le poste de commandement, a été mis en place pour circonscrire rapidement les flammes et éviter qu’elles se propagent dans le village.

L’action efficace des secouristes a permis de préserver les quatre habitations et le bâtiment d’à-côté.

Lire aussi : Feu de cave au Theil-sur-Huisne, un homme de 33 ans transporté à l’hôpital

Actuellement, les sapeurs-pompiers s’attachent à achever l’extinction du bâtiment en feu.

Sous la surveillance du capitaine Eric Guais, l’opération va prendre du temps à cause du bois compact qui retient la chaleur.

Avec Hugo Blin, notre journaliste.

Louannec. Municipales : André Michel présente sa liste

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L'équipe d'André Michel, en lice pour les élections municipales à Louannec

L’équipe d’André Michel, en lice pour les élections municipales à Louannec (©Clémentune Bruant, Le Trégor)

André Michel, candidat à la mairie de Louannec, a présenté samedi 22 février les membres de sa liste   « Louannec : un nouvel avenir ».

 Avec la volonté de s’impliquer fortement pour la commune, cette équipe d’une moyenne d’âge de 57 ans rassemble des personnes d’horizons divers et aux expériences variées. Les compétences et les profils complémentaires de notre équipe sont particulièrement adaptés à la gestion communale dans tous ses aspects. »

Deux élus sortants

Les élus sortants : Loïc Kergadallan, 67 ans, policier à la retraite, et Nicole Michel, 71 ans, enseignante à la retraite.
Les nouveaux : André Michel, 71 ans, chef d’entreprise à la retraite ; Sylvie Colas, 63 ans, attachée de direction cosmétique à la retraite ; Bernard Mule, 73 ans, haut fonctionnaire à la retraite ; Audrey Saliou, 42 ans, infirmière cadre de santé ; Philippe Louzon, 62 ans, conseiller en commerce extérieur ; Catherine Rolland, 56 ans, technicienne armée de l’air à la retraite ; Daniel Fersing, 59 ans, lieutenant-colonel à la retraite ; Evelyne Chaland, 67 ans, urgentiste Samu à la retraite ; Frédéric de la Hamayde, 56 ans, pilote d’hélicoptère ; Fabrice Roche, 51 ans, artisan ; Laurence Thoux, 56 ans, mère de famille ; Patrick Poyer, 63 ans, ingénieur aéronautique à la retraite ; Françoise Le Jeune, 52 ans, animatrice socioculturelle ; Mickaël Villalard, 39 ans, cuisinier ; Sandrine Even, 43 ans, enseignante ; Christian Heuzard, 71 ans, expert-comptable à la retraite ; Marie-Hélène Lemasson, 70 ans, employée France Télécom à la retraite ; Marie-Françoise Bruzulier, 76 ans, infirmière à la retraite ; Marc Guilloteau, 43 ans, menuisier agenceur ; Irène Boismain, 64 ans, employée France Télécom à la retraite ; René Lucas, 70 ans, ingénieur à la retraite ; Françoise Lefevre, 71 ans, cadre bancaire à la retraite ; Mickaël Callac, 42 ans, informaticien.

« Un développement harmonieux de la commune »

« Nous avons la volonté d’être efficaces, disponibles, proches de la population et soucieux d’un développement harmonieux de la commune et d’une gestion financière rigoureuse, souligne André Michel « Nous serons dans une écoute attentive au service des Louannécaines et des Louannécains. »
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